Le paludisme


    Le paludisme (ou malaria) sévit principalement dans les régions tropicales et le Kenya comme la Tanzanie sont classés en zone 3, c'est-à-dire la zone de risque maximal. Aucun vaccin n'existant contre le paludisme, il convient d'être vigilant et de tout faire pour éviter de contracter cette maladie. Si on n'en meurt pas tout de suite on la garde pour la vie.

La prévention

    Le paludisme dû à un parasite (le plasmodium) transmis par une piqûre de moustique, l'anophèle femelle, qui intervient entre le coucher et le lever du soleil. Les zones au-dessus de 1500 mètres d'altitude sont préservées. Le meilleur moyen d'éviter le paludisme est de ne pas se faire piquer par un moustique. Il est conseillé de porter des vêtements clairs à manches longues pour protéger la plus grande partie du corps et de dormir sous une moustiquaire. S'enduire les mains, le visage et les pieds de répulsif dès que le jour décline et éventuellement utiliser des insecticides, que l'on peut vaporiser sur les vêtements, la tente ou la moustiquaire. Enfin, faire la chasse aux moustiques dès qu'on en voit ou entend un.

Les traitements prophylactiques

    Outre éviter de se faire piquer la deuxième mesure à appliquer (en fait la première chronologiquement) et de prendre un traitement préventif appelé chimioprophylaxie. Il faut pour cela indiquer à votre médecin (ou mieux, au service hospitalier spécialisé) le lieu où vous vous rendez, la longueur de votre séjour et le type d'activité envisagé. Et attendez-vous à des surprises. Nous avons eu 4 prescriptions différentes en fonction du médecin consulté : Lariam (dose de cheval hebdomadaire avec moults effets secondaires), Savarine (prise journalière mais peut-être pas assez puissant pour ces régions), Tolexine (peut rendre photosensible, se méfier du soleil en altitude) ou rien du tout (en se basant sur le fait qu'on peut faire cette expé sans dormir en-dessous de 1500 m). Ces traitements sont très chers (comptez environ 40 € ) et délivrables uniquement sur ordonance.
    Sur les 7 personnes que comptait notre expédition, 3 ont pris du Lariam, 3 de la Savarine et un rien du tout. En fait tout dépend de vos activités sur place. Si vous avez prévu une visite sur la côte ou une semaine de safari, mieux vaut prendre du Lariam en commençant le traitement deux semaines avant le départ pour vérifier que vous n'êtes pas sujet aux effets secondaires. Idem pour la Tolexine : prennez-en quelques jours avant le départ pour voir si vous réagissez au soleil. Si vous restez en altitude tout votre séjour, il n'est pas idiot de ne rien prendre ou de se contenter d'un traitement léger genre Savarine. A ma connaissance aucun d'entre nous n'a contracté la maladie. Je ne pense pas avoir été piqué une seule fois par un moustique de tout mon séjour.

Les traitements curatifs

    Un autre moyen de lutte contre le paludisme est de prendre une surdose de Lariam en cas de poussée de fièvre inexpliquée intervenant plus de 7 jours après votre arrivée sur place. Il faut pour cela demander à votre médecin de vous prescrire du Lariam en curatif en se faisant expliquer la posologie et en vérifiant que c'est compatible avec votre traitement prophylactique. Un seul traitement doit être suffisant pour l'ensemble du groupe, c'est vraiment "au cas où". Si une poussée de fièvre survient après votre retour, n'oubliez pas de dire à votre médecin que vous avez séjourné dans une zone tropicale.

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Ces renseignements ne sont donnés qu'à titre indicatif. Il convient de consulter un médecin avant votre départ.