Moyens de transport en Inde - Les rickshaws

Moyens de transport en Inde - Les rickshaws

Il existe deux types de rickshaw : le vélo-rickshaw et l'auto-rickshaw. Le premier est un tricycle doté d'une banquette pouvant accueillir deux à trois personnes. Tracter un vélo-rickshaw est un travail épuisant et l'Indien qui pédale est en général très pauvre, souvent pieds nus.
L'auto-rickshaw est un hybride entre la voiture et la moto. Il possède trois roues et un habitacle qui renferme deux banquettes, une à l'avant pour le chauffeur et l'autre à l'arrière pour les passagers. Le pilote manœuvre l'engin à l'aide d'un guidon possédant une poignée pour les gaz et des freins, un peu comme sur une moto. La petite taille de l'auto-rickshaw et l'adresse, voire l'audace, des pilotes leur permet de se faufiler partout.
Les chauffeurs de rickshaw sont une plaie pour les touristes en Inde. Il est difficile de marcher 100 m en ville sans se faire accoster et harceler. Une solution est de toujours marcher à contresens du trafic routier, ce qui limite le nombre de rickshaws qui vous suivent en insistant lourdement pour que vous les engagiez.

Il faut toujours négocier les prix à l'avance car les chauffeurs refusent la plupart du temps d'utiliser le compteur officiel, pour mieux arnaquer les étrangers. Les rickshaws, qu'ils soient motorisés ou non, ne vous déposent pas toujours à l'endroit demandé, car ils touchent une importante commission s'ils emmènent un touriste dans un magasin. En plus ils rackettent les hôtels en exigeant un bakchich quand ils y emmènent un client, ce qui augmente d'autant le prix des chambres. Les hôteliers qui refusent de se soumettre à cette pratique risquent de voir leur fréquentation baisser car les chauffeurs de rickshaw feindront ne pas connaître l'établissement ou prétendront qu'il est fermé, le sevrant ainsi de clients. Quand on se heurte à un pareil refus de la part d'un rickshaw c'est bon signe et il faut insister en demandant de se faire déposer dans la rue (ce qui nécessite de connaître l'adresse à l'avance). Le patron de l'hôtel s'avérera souvent honnête et le chauffeur ne touchera pas de commission sur votre dos.
En ville on rencontre parfois des auto-rickshaws collectifs, guère plus grands mais dans lesquels s'entassent une bonne dizaine de locaux. Les touristes auront rarement l'occasion d'en prendre car il faut connaître le parcours à l'avance, comme pour les bus. Malgré les tarifs très bas, il vaut mieux les laisser aux Indiens et louer les services des rickshaws privés, qui restent très bon marché selon les standards occidentaux, même en incluant les arnaques.