Il faut toujours négocier les prix à l'avance car les chauffeurs refusent
la plupart du temps d'utiliser le compteur officiel, pour mieux arnaquer les étrangers.
Les rickshaws, qu'ils soient motorisés ou non, ne vous déposent pas toujours
à l'endroit demandé, car ils touchent une importante commission s'ils emmènent
un touriste dans un magasin. En plus ils rackettent les hôtels en
exigeant un bakchich quand ils y emmènent un client, ce qui augmente d'autant le
prix des chambres. Les hôteliers qui refusent de se soumettre à cette pratique
risquent de voir leur fréquentation baisser car les chauffeurs de rickshaw feindront
ne pas connaître l'établissement ou prétendront qu'il est fermé,
le sevrant ainsi de clients. Quand on se heurte à un pareil refus de la part
d'un rickshaw c'est bon signe et il faut insister en demandant de se faire déposer
dans la rue (ce qui nécessite de connaître l'adresse à l'avance).
Le patron de l'hôtel s'avérera souvent honnête et le chauffeur ne
touchera pas de commission sur votre dos.
En ville on rencontre parfois des auto-rickshaws collectifs, guère plus grands
mais dans lesquels s'entassent une bonne dizaine de locaux. Les touristes auront rarement
l'occasion d'en prendre car il faut connaître le parcours à l'avance, comme
pour les bus. Malgré les tarifs très bas, il vaut mieux les laisser aux
Indiens et louer les services des rickshaws privés, qui restent très bon
marché selon les standards occidentaux, même en incluant les arnaques.